La construction originale alterne deux histoires très dissemblables, l'une se déroulant dans le Périgord dans une ancienne usine de confection de cigares devenue une usine chinoise d'assemblage de liseuses électroniques (c'est l'intrigue secondaire), l'autre (l'intrigue principale) racontant une spectaculaire course-poursuite à la recherche d'un diamant d'une grande valeur. On est bluffé par le rythme alerte de la narration, la succession ininterrompue des péripéties. Des Highlands écossais jusqu 'au cœur du Pacifique, dans le Transsibérien, en avion du lac Baïkal jusqu'à Pékin, de Chine en Australie en zeppelin, Canterel et ses amis traversent la moitié de la planète, à une époque indéterminée où coexistent simultanément tablettes et calèches.
Et pendant ce temps, en Périgord, … La seconde intrigue autorise l'auteur à jouer du registre de l'absurde, du loufoque (parfois graveleux et racoleur), de l'émotion. Mais si c'était-là que se trouvaient les personnages les plus consistants du roman ? Mais alors, quel est l'intérêt de cet écart dans la narration ? Chut, vous en saurez davantage, mais dans les derniers chapitres seulement...