Au début du XX° siècle, le journaliste Victor Lardet, spécialiste de l'opéra et des arts lyriques, vit d'étourdissantes aventures en Amérique latine, traverse le continent en Cadillac et en avion, manque mourir dix fois, croise la route de Zapata et de la révolution mexicaine. Hébergé chez des descendants des Aztèques au Nicaragua, il goûte à leurs traditions culinaires mais, plus que l'iguane farcie ou les sauterelles grillées, c'est un breuvage inconnu à base de cacao et de banane, qui ravit ses papilles.
Entre Indiana Jones et Tintin chez les Picaros, ce premier chapitre est digne des grands romans d'aventures dont il reprend les codes : héroïnes troubles et attirantes, trahisons, secrets et malédictions, …Il est le plus enlevé. Le deuxième, celui de la réussite, est le plus joyeux tandis que le troisième, celui de la ruine, nous interroge (et c'est toujours d'actualité) sur les méfaits du capitalisme financier.