Olga
Bernhard Schlink
Gallimard
Nous sommes de nouveau en Allemagne, au 20 è siècle. L’auteur, Bernhard Schlink lui-même allemand nous décrit la vie d’Olga jeune femme orpheline de sa toute petite enfance à sa mort bien plus tard. Ce qui est intéressant ici c’est la façon dont il le fait, et notamment la construction narrative qu’il utilise. Le roman comprend 3 parties :
La 1ère ou la vie d’Olga est racontée par un narrateur extérieur nous en fait un récit distancié.
Dans la seconde partie, c’est Ferdinand, un jeune homme, ami d’Olga qui nous parle d’elle à travers leur rencontre et ce jusqu’à la fin de sa vie dans les années 70.
Enfin, la 3ème partie est composée de la correspondance d’Olga. Une trentaine de lettres toutes adressées à son grand amour. C’est à ce moment de la narration que nous faisons réellement connaissance avec elle. Ces lettres écrites sont sans filtres sur sa vie, ses attentes, ses envies. Elle se livre complétement. Un peu comme une voix off qui viendrait éclairer les passages précédant. Ainsi toutes les pièces du puzzle se mettent en place. C’est un beau récit intime d’une femme indépendante et forte.